Andrew, 19 ans, rêve de devenir le meilleur batteur de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan. Dans le but d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence.


Révélé par la série carcérale Oz, J.K. Simmons (qui joua aussi le J.J.Jameson des Spiderman de Sam Raimi) remporta l’oscar du meilleur second rôle pour sa prestation. Charismatique, exigeant, machiavélique et tyrannique, Fletcher poussera le jeune Andrew dans ses derniers retranchements dans ce film, grand prix du public aux festivals de Sundance et de Deauville, dont le tempo s’accélère et nous embarque, nous bouscule et nous laisse pantelant.es. Du grand Chazelle, à ne pas rater.

 

Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Ils tombent follement amoureux l’un de l’autre. Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d’elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus mal son propre déclin…


De l’amour, du drame et beaucoup de musique, le tout sublimé par une alchimie sincère entre l’acteur de Very Bad Trip et la star aux 130 millions d’albums vendus.
Salué à la fois par le public et les critiques, le film et sa bande originale récoltent pas moins de 225 nominations et remportent plus d’une soixantaine de prix. De belles émotions en perspective !

À la fin de l’été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle. La ville est désertée, le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d’équinoxe surviennent. Âgée, fragile et coquette, Louise ne devrait pas survivre à l’hiver. Mais elle n’a pas peur. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l’occasion pour s’inviter dans l’aventure.


Au-delà du récit très touchant d’une vieille dame flottant entre passé et présent, l’émotion du film émane des magnifiques tableaux de Jean François Laguionie. Le trait du pinceau, le grain du papier, les couleurs pastel, la plage, le sable, la nature, le rythme calme, tout confère ici à créer une atmosphère onirique. La musique de notre invité, Pascal Le Pennec, accompagne à merveille les images de Laguionie. Et c’est très beau.

En présence de Pascal Le Pennec !

Dale Turner, grand joueur de saxophone, n’est plus que l’ombre de lui-même, ravagé par ses démons et par l’alcool, mais pas détruit ; fatigué de tout, sauf de la musique. Il trouve refuge à Paris où il rencontre un de ses plus fervents admirateur, Francis, un jeune parisien solitaire, imprégné de la musique de Dale depuis ses quinze ans. De cette rencontre nait une amitié et le début d’une renaissance pour Turner. Francis aider Dale à lutter contre ses démons afin de lui insuffler à nouveau le goût de la vie. Avec sa fille Bérengère, ils vont veiller sur lui.


Bertrand Tavernier nous livre ici un film d’amour. Sur l’amour du jazz, dont il était grand amateur et fin connaisseur, mais aussi sur l’amitié de deux hommes liés par l’amour de la musique. Avec une bande-son pilotée par Herbie Hancock enregistrée en direct sur les scènes du tournage, Autour de minuit a reçu le César et l’Oscar de la meilleure musique de film

Voici la véritable histoire du plus grand castrat de tous les temps, Farinelli, dans un XVIIIème siècle méconnu. Musique grandiose pour accompagner le destin d’un homme, volé par sa condition. Farinelli c’est la beauté d’une douleur qui ne se referme pas mais explose en son art. Une vision humaine du castrat.
Le baroque ne se limite pas aux exubérances visuelles et musicales, il est un véritable style de vie. On le retrouve à chaque instant dans les attitudes des personnages. Les décors sont superbes, la voix est grandiose. Une plongée dans une histoire à la fois dramatique et fabuleuse.