Felicia et Mitzi, deux travestis australiens, et Bernadette, une transsexuelle, doivent se produire à l’autre bout du pays. Entre eux et l’hôtel où ils sont attendus s’étend le désert, immense et aride. Les trois amis ne se laissent pas décourager. Ils achètent un bus, qu’ils baptisent  » Priscilla « , et foncent à tombeau ouvert sur les pistes sablonneuses.

LE film pour terminer en beauté notre festival. Une traversée du désert australien plein d’humour, de tendresse et d’humanité. Vous ressortirez avec une seule envie : reprendre à tue-tête les tubes des années disco en attendant le festival de l’année prochaine.

 

D’un petit village du sud de l’Iran aux cités parisiennes, Kheiron nous raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, éternels optimistes, dans une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’amour familial, le don de soi et surtout l’idéal d’un vivre-ensemble.

Kheiron nous livre ici un magnifique récit du plus incroyable et du plus dur des voyages : celui de l’immigration et de l’intégration dans le pays d’accueil. Un film à voir et à revoir !

Paris 1942, la France sous l’occupation. L’armée allemande réquisitionne. Marcel Martin,  chauffeur de taxi au chômage pour cause de pénurie d’essence, livre des colis au marché noir. Un soir il doit transporter quatre valises contenant un cochon, entre la rue Poliveau et la rue Lepic. Grandgil,  compagnon de cette odyssée, se montre vite odieux.

Peinture sombre de la délation et du profit, ce film reste le chef-d’œuvre noir du cinéaste, même s’il choqua beaucoup le public. La réplique célèbre, « Salauds de pauvres », fut reprise bien des années plus tard par Coluche.

Bourvil reçoit la Coupe Volpi d’interprétation masculine au festival de Venise.