Dans une cité des quartiers nord de Marseille, le curé ne peut que constater que la situation se dégrade. Alors qu’autrefois tous les habitants étaient solidaires face au chômage et à la misère, deux clans ont fini par se dresser l’un contre l’autre, de part et d’autre d’une frontière invisible, sur fond de délinquance, de drogue et de racisme intercommunautaire. Les mères du quartier, avec l’aide du curé, vont reprendre en main leur cité et y ramener l’art du vivre ensemble.
Robert Guédiguian nous livre ici un conte qui nous montre que « s’il n’y a pas de possibilités alternatives globales, il y en a à l’échelle microscopique par ci par là. On ne peut pas faire que du cinéma de la critique, il faut aussi faire du cinéma de proposition. »
En France occupée, dans une gare de province, le chef de gare et son adjoint organisent la résistance : aide à des fugitifs passage de courriers, tracts, renseignements vers Londres, sabotage.
Des otages sont arrêtés, fusillés par l’occupant.
Les actions s’intensifient après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, l’organisation « Résistance fer » veut stopper le convoi de douze trains allemands « Apfelkern » envoyé vers le front de Normandie vers Caen et Avranches.
Véritable film de propagande, « la bataille du rail » a été pris pour un documentaire. René Clément a écrit plusieurs versions du projet établi à partir de courts métrages. En août 1945 il donne à son film le titre définitif et il élargit le thème à l’ensemble des acteurs de la Résistance : de la classe ouvrière aux décideurs de la toute jeune SNCF.
Film remarquable sans trucage numérique. Grand film sur la Résistance : Espérer. Résister. Ensemble
« Je voulais raconter ce que cela représente d’être une femme aujourd’hui en Turquie.»
Deniz Gamze Ergüven nous raconte donc l’histoire de 5 sœurs dans un village turc au bord de la mer noire, 5 sœurs qui déclenchent un scandale en jouant avec des garçons en rentrant de l’école.
Le piège du patriarcat va brutalement se refermer sur elles, la maison se transformant en prison, de cours de pratiques ménagères en mariages forcés. Les sœurs, habitées par une même soif de liberté, vont, chacune à leur façon, détourner les limites qu’on leur impose.
Un regard malheureusement lucide sur la place des femmes dans la société turque actuelle, mais aussi un hymne à la liberté, à la résistance, à l’espoir.