San Francisco, Miles Bennell médecin, est interné dans un hôpital psychiatrique. Son récit est glaçant. De la petite ville d’où il vient, se multiplient d’étranges cas de psychose, les habitants ne reconnaissent pas leurs proches.
Miles et son amie Becky sont appelés chez un couple pour constater qu’une forme prend naissance dans leur cave. Une étrange vérité va se révéler à eux.
Le scénario est tiré d’un roman de Jack Finney (1955).
On a vu dans ce film des années 50 (guerre froide et maccarthysme) la peur du danger des emprises totalitaires qui embrigadent les humains malgré eux.
Mais aussi, une dimension pré-écologique signifiant l’éveil des consciences.
De l’intime au politique, une plongée dans les luttes féministes des années 1970. Pour que l’on continue d’écrire notre histoire.
Anna Salzberg interroge sa mère sur son passé féministe, et pourquoi elle a fait un enfant toute seule. Elle ne lui répond pas, alors elle trouve des réponses ailleurs, dans des archives, auprès d’un chœur de femmes et dans des gestes de cinéma qu’elle fait. Elle veut percer le mystère de sa mère, elle découvre le mouvement des femmes des années 1970, un cinéma militant féministe, et la femme cinéaste qu’elle est, change. Ainsi, le mode de fabrication de son film rejoint celui des militantes qu’elle rencontre et témoigne de la transmission d’une mémoire des luttes féministes par la pratique cinématographique collective.
En présence d’Anna Salzberg
Un road-movie dans la France des Gilets jaunes! Avec leur humour et leur caméra, Gilles Perret et François Ruffin traversent le pays à leur rencontre et saisissent des instants magiques où des femmes et des hommes, d’habitude résignés, se dressent et se redressent, avec fierté, avec beauté, pour réclamer leur part de bonheur.
J’veux du soleil est un témoignage social inestimable. Les Gilets jaunes rencontrés par François Ruffin et Gilles Perret sont loin des caricatures dans lesquelles les « élites » politiques et médiatiques se sont complus à tous les enfermer. Ces (jusque-là) invisibles du champ médiatique, on les voit, rassemblés sur les ronds-points, recréer du lien social et on les entend dire ce qui, avant, restait tu dans la honte. Une libération de la parole où s’exprime l’envie de « reprendre le pouvoir », « d’ouvrir la porte » pour voir « le soleil derrière ».
Au début du 20ème siècle, le genre burlesque est florissant aussi bien dans les grands studios américains qu’en France. Pour faire rire, on a inventé des personnages hors normes, aux visages et à la gestuelle décapants, on prend plaisir à suivre d’incroyables courses poursuites et à détruire tous les décors. Les femmes en particulier sont un ressort comique à exploiter. Dans « Elles n’en font qu’à leur tête », elles laissent libre cours à leurs envies, se révoltent contre toutes les formes d’autorités, celle de leurs patrons, de leurs parents ou encore de leur mari. Jamais à cours de mauvais tours elles dévastent tout sur leur passage, électrisent les passants, s’envolent, font littéralement perdre la tête aux hommes, se mettent en grève ou ne suivent que leurs envies. Un programme pour découvrir leurs aventures dans un vent de liberté revigorant et en musique !
Christian Leroy, pianiste compositeur belge, nous offre un magnifique voyage dans le temps.
Programme adapté aux enfants et aux adultes, pour un temps fort musical.
En résidence d’artiste à l’école Moïse Lévy – Capucins et au collège Delaunay de Gray, Christian Leroy va travailler avec des élèves afin de mettre en musique certains courts métrages des Pionniers du cinéma, des films muets du tout début de l’aventure du cinématographe. C’est l’aboutissement de ce travail que nous vous proposons d’apprécier. Les élèves, petits et grands, seront fiers de vous présenter leur prestation musicale. Les artistes en herbe, après avoir travaillé avec un grand musicien, seront capables de belles prouesses !