A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d’Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d’une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d’un requin. Il décide alors d’interdire l’accès des plages mais se heurte à l’hostilité du maire uniquement intéressé par l’afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs…

Au réveil d’un enterrement de vie de garçon bien arrosé, les trois amis du fiancé se rendent compte qu’il a disparu 40 heures avant la cérémonie de mariage. Ils vont alors devoir faire fi de leur gueule de bois et rassembler leurs bribes de souvenirs pour comprendre ce qui s’est passé.

En 1951, Eddie Mannix  est à la tête de la production du célèbre studio américain de Capitol Pictures et travaille également comme fixeur, sa pire activité, afin d’éviter des comportements scandaleux de la part de ses vedettes avant qu’ils ne soient publiés dans la presse. Il doit également gérer en parallèle sa vie de famille mais aussi la société Lockeed qui souhaite l’engager pour un poste plus offrant, cependant il n’est pas sûr de l’accepter. Une journée qui s’annonce mouvementée et pénible pour Eddie Mannix.

Un tournage de film de zombies dans un bâtiment désaffecté. Entre techniciens blasés et acteurs pas vraiment concernés, seul le réalisateur semble investi de l’énergie nécessaire pour donner vie à un énième film d’horreur à petit budget. L’irruption de morts-vivants va perturber le tournage…

Michel Hazanavicius (OSS 117, The Artist) poursuit son œuvre de pastiche avec brio. Coupez ! est une généreuse déclaration d’amour au cinéma, et une magnifique ode au collectif !

Pour le chien Volt, star d’une série télévisée à succès, chaque journée est riche d’aventure, de danger et de mystère – du moins devant les caméras. Ce n’est plus le cas lorsqu’il se retrouve par erreur loin des studios de Hollywood, à New York… Il va alors entamer la plus grande et la plus périlleuse de ses aventures – dans le monde réel, cette fois. Et il est convaincu que ses superpouvoirs et ses actes héroïques sont réels…
Heureusement, Volt va se trouver deux curieux compagnons de voyage : un chat abandonné et blasé nommé Mittens, et un hamster fan de télé dans sa balle de plastique appelé Rhino. Volt va découvrir qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des pouvoirs extraordinaires pour être un vrai héros…

En 1968, l’usine Ford de Dagenham, en Angleterre, est la plus grande d’Europe, avec plus de 50 000 ouvriers… dont 183 femmes, employées à assembler le revêtement des sièges . L’une d’elles, Rita O’Grady découvre que, les hommes sont mieux payés que les femmes. Débute alors un combat pour obtenir l’égalité de salaire.

Si Rita en est la figure de proue, le mouvement prend de l’ampleur et montre une lutte collective pour plus de justice et d’égalité, dans un monde d’hommes que ces ouvrières vont bousculer. C’est drôle, juste, émouvant et c’est de plus inspiré d’une histoire vraie. A ne pas rater !

Et de l’herbe, et des fleurs et de l’eau (34 min)

Réalisé par Clément Schneider et Joseph Minster, Pendant le confinement de mars 2020, exclusivement par le biais de la visioconférence ! Un vrai coup de cœur dans l’équipe de l’APARR.


Finale
(26 min)
Dernier court métrage de Stéphan Castang, (dont nous
avions découvert le travail avec Panthéon Discount). On retrouve avec plaisir le même univers de Stéphan avec ses acteurs fétiches. Le film en lui-même est un acte de résistance par son sujet et son format.


Tant que les murs tiennent
(52 min)
Réalisé par Marc Perroud, s’intéresse à l’usine de soie
de La Rhodiacéta à Besançon, en revenant à la fois sur les expériences artistiques menées par le groupe Medvedkine et au lieu d’aujourd’hui avec différents artistes et particulièrement des graffeurs qui ont envahi cet endroit voué à la démolition.

Dans la campagne anglaise, des poules pondeuses vivent sous la coupe d’un couple de terrifiants fermiers, les Tweedy.

Elles sont surveillées nuit et jour par deux dangereux chiens. La révolte gronde chez les volatiles, menée par Ginger, une poule rebelle. Mais tout espoir de s’échapper de l’enclos semble bel et bien voué à l’échec. Bientôt, Madame Tweedy projette d’exterminer tout le poulailler pour transformer Ginger et ses amies en tourtes à la volaille.

L’arrivée inopinée du « coq-boy libre et solitaire » Rocky est l’occasion de mettre au point un nouveau plan d’évasion…

Une aventure délirante à (re)découvrir en famille !

Dans une cité des quartiers nord de Marseille, le curé ne peut que constater que la situation se dégrade. Alors qu’autrefois tous les habitants étaient solidaires face au chômage et à la misère, deux clans ont fini par se dresser l’un contre l’autre, de part et d’autre d’une frontière invisible, sur fond de délinquance, de drogue et de racisme intercommunautaire. Les mères du quartier, avec l’aide du curé, vont reprendre en main leur cité et y ramener l’art du vivre ensemble.

Robert Guédiguian nous livre ici un conte qui nous montre que « s’il n’y a pas de possibilités alternatives globales, il y en a à l’échelle microscopique par ci par là. On ne peut pas faire que du cinéma de la critique, il faut aussi faire du cinéma de proposition. »

En France occupée, dans une gare de province, le chef de gare et son adjoint organisent la résistance : aide à des fugitifs passage de courriers, tracts, renseignements vers Londres, sabotage.

Des otages sont arrêtés, fusillés par l’occupant.

Les actions s’intensifient après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, l’organisation « Résistance fer » veut stopper le convoi de douze trains allemands « Apfelkern » envoyé vers le front de Normandie vers Caen et Avranches.

Véritable film de propagande, « la bataille du rail » a été pris pour un documentaire. René Clément a écrit plusieurs versions du projet établi à partir de courts métrages. En août 1945 il donne à son film le titre définitif et il élargit le thème à l’ensemble des acteurs de la Résistance : de la classe ouvrière aux décideurs de la toute jeune SNCF.

Film remarquable sans trucage numérique. Grand film sur la Résistance : Espérer. Résister. Ensemble