C’est le quatrième opus de la série Mad Max. Il marque le retour du héros australien au cinéma après trente ans d’absence. Le film reçoit six Oscars lors de la 88e cérémonie des Oscars.

Ancien policier de la route, Max Rockatansky erre désormais seul au volant de son bolide dans un monde dévasté où les clans de cannibales, les sectes et les gangs de motards s’affrontent dans des déserts sans fin pour l’essence et l’eau. L’un de ces clans est aux ordres de « Immortan Joe » un ancien militaire devenu leader tyrannique. L’une de ses plus fidèles partisanes, l’« imperator » Furiosa, le trahit et s’enfuit avec un bien d’une importance capitale pour le chef de guerre : ses « épouses », un groupe de jeunes femmes lui servant d’esclaves et de « pondeuses ».Immortan Joe se lance à la poursuite de Furiosa avec toute son armée motorisée à travers le désert. Max est embarqué malgré lui dans cette traque, ayant été capturé et enchaîné à l’avant du véhicule d’un homme de main d’Immortan, Nux. Pour survivre à cet enfer Max s’associe à Furiosa.

Dans le parc d’attractions d’épouvante Zombillénium, les monstres ont le blues. Non seulement, zombies, vampires, loups garous et autres démons sont de vrais monstres dont l’âme appartient au Diable à jamais, mais en plus ils sont fatigués de leur job, fatigués de devoir divertir des humains consuméristes, voyeuristes et égoïstes, bref, fatigués de la vie de bureau en général, surtout quand celle-ci est partie pour durer une éternité… Jusqu’à l’arrivée d’Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité, déterminé à fermer l’établissement. Francis, le Vampire qui dirige le Parc, n’a pas le choix : il doit le « recruter » pour préserver leur secret. Muté en drôle de monstre, séparé de sa fille Lucie, et coincé dans le parc, Hector broie du noir… Et s’il devenait finalement la nouvelle attraction phare de Zombillénium ?

Léon, ou comment une pré-adolescente arrive à changer complètement la vie d’un tueur à gage sans attaches. S’il met Jean Reno en vedette, il vaut surtout pour la découverte d’une future star du nom de Natalie Portman, qui incarne Mathilda. Agée de 12 ans lors du tournage, la jeune actrice épate par son implication et la justesse de son jeu dans un film où la violence est omni-présente.

Sorti en France en septembre 1994 dans une version de 110 minutes, Léon se voit doté d’une version longue de 130 minutes. Le film ainsi remanié sort en juin 1996 en France. Le personnage de Léon est directement inspiré de Victor, «nettoyeur» également, inventé par Luc Besson dans Nikita. Entre les deux films, le personnage aura changé de prénom et gagné en humanité, passant d’un caractère froid et mystérieux dans Nikita à un fond émouvant et presque enfantin dans Leon.

Comme son prédécesseur quatre années plus tôt, Léon cumule les nominations aux César, sept au total : Meilleur film, Meilleur réalisateur (Luc Besson), Meilleur acteur (Jean Reno), Meilleur photographie (Thierry Arbogast), Meilleur montage, Meilleur son et Meilleure musique (Eric Serra). Et comme Nikita, Léon repart déçu de la cérémonie. Malgré cela ce film s’inscrit comme l’un des classiques de Besson, car malgré son âge il reste considéré comme un classique ! Entrez donc dans l’histoire passionnante de ces deux «nettoyeurs»!!

La bande originale du film Dirty Dancing est sortie en août 1987 soit lors de la sortie dans les cinémas américains. L’album est devenu un succès commercial aux États-Unis, passant dix-huit semaines à la 1re place du Billboard 200 comptabilisant les ventes d’albums. L’album original de 1987 s’est vendu à 32 millions d’exemplaires dans le monde et est l’un des albums les plus vendus de tous les temps. Il a donné naissance d’autres albums par la suite.

Patrick Swayze, chanteur «She’s Like the Wind», l’une des chansons cultes du film, a été écrite et interprétée par Patrick Swayze lui-même. Elle a été classée première chanson populaire aux États-Unis dans le Billboard Hot 100 du Billboard magazine. À l’instar de «She’s Like the wind», toutes les autres musiques du film sont devenues des succès partout dans le monde. C’est le cas notamment de «Hungry Eyes» interprétée par Eric Carmen et de «The Time of My Life» du compositeur Franke Previte, qui a été chantée en duo par Bill Medley et Jennifer Warnes, et qui a remporté l’Oscar de la meilleure chanson, un Grammy et un Golden Globe.

Récompenses Outre l’Oscar de la meilleure chanson de film, Dirty Dancing a reçu l’Amanda Award du meilleur film au Festival International du Film de Norvège en 1988.

Percy Adlon confie la musique de Bagdad Café à son ami américain Bob Telson, compositeur de génie. Telson a commencé le piano à 5 ans, il jouait du Mozart à la télé à 9 ans et à ce même âge donnait des concerts de ses propres compositions. A 14 ans, il compose près de 72 morceaux pour sa petite amie.

            Le chef d’oeuvre de Bob Telson, c’est «Calling You». En 88, il n’est pas très bien dans sa peau à cause d’une relation longue distance qu’il ne voyait pas évoluer :

« Un jour, je me suis assis devant mon clavier et j’ai écrit cette chanson en l’espace d’une heure et demie… «I am calling you» parce que j’étais constamment au téléphone. »

            Le chant est toutefois destiné à Jevetta Steele, chanteuse de gospel américaine qui réalise une véritable prouesse vocale qui restera gravé dans les mémoires et lui apportera le succès et la reconnaissance de ses pairs.

            Néanmoins, chaque morceau est pensé pour le film. Ils expriment juste le souhait de correspondre à l’ambiance du film et au caractère des personnages. Ainsi, les compositions de Bob Telson décrivent à la fois le côté foldingue de l’héroïne bavaroise et de l’ensemble de la petite troupe qui peuple le café.

Le Grand Bleu est librement inspiré des vies des apnéistes Jacques Mayol et Enzo Maiorca. Si Mayol a été consultant sur le film, Maiorca, qui n’était pas au courant du projet, a entamé une procédure en diffamation contre Besson, procédure qui bloquera la sortie du film en Italie pendant 14 ans. Au départ, c’est Christophe Lambert qui devait incarner Jacques Mayol mais des problèmes d’oreilles l’empêchaient de plonger. C’est donc un jeune inconnu, Jean Marc Barr, qui aura le rôle. Le Grand Bleu de Luc Besson c’est:

Après l’accueil très froid de la critique envers son film, Luc Besson prend une revanche éclatante grâce au public. Le Grand bleu ne serait pas le Grand Bleu sans la musique d’Eric Serra, compositeur attitré de Luc Besson. Leur première collaboration débute en 1978, quand Besson demande à Serra de composer la musique de son premier court-métrage. Ils connaissent leur premier succès avec le film Subway. La bande originale du Grand bleu c’est: – une Victoire de la musique – un César pour la meilleure musique de film – un Grand Prix de la réalisation audio-visuelle de la SACEM

Reims, 1969. Paul Coutard, séducteur invétéré et journaliste sportif au quotidien Le Champenois, décide d’organiser un match de football féminin pour défier son directeur lors de la kermesse annuelle du journal. Sa meilleure ennemie, Emmanuelle Bruno, secrétaire de direction, se retrouve obligée de l’assister. Sans le savoir, ils vont se lancer ensemble dans la création de la première équipe féminine de football de France.

Projeté en CinEplage au bord de la Saône, cette comédie utilise l’humour pour prôner l’égalité femmes-hommes, les qualités sportives de ces « footeuses » ayant bien du mal à être reconnues à l’époque. Vivre avec ses différentcs, à égalité, accepté.e.s, ensemble … encore aujourd’hui, ça fait rêver. Le public venu nombreux a apprécié.

Chef d’œuvre de David Lynch, Mullholland Drive est un polar énigmatique sorti en 2001. A la base le scénario étant prévu comme épisode pilote pour une série télévisée, puis rejeté en tant que tel, Lynch se décide à le doter d’une fin et à ainsi le transformer ainsi en long métrage. Il en résulte une sorte de film hybride au style inimitable.

Maintes fois nominé, Mulholland Drive rafle plusieurs prix, comme celui de la mise en scène à Cannes en 2001, ou le César du meilleur film étranger en 2002.

Mulholland Drive, avec ses récompenses et ses critiques, devient donc une œuvre majeure du cinéma, et probablement le film le plus abouti de Lynch. Il en découle des scènes mythiques qui ont  désormais leurs places dans les programmes d’études de la grande majorité des écoles cinématographiques, de par leurs technicités, de leurs mises en scène ou de leurs esthétiques léchées.

Du point de vue des spectateurs, à sa sortie, le film de David Lynch avait laissé son public dans un état étrange, entre perplexité et fascination pour ce diabolique puzzle truffé d’insolubles mystères.

A l’occasion de sa reprise en salle, nous déroulerons ensemble la pelote de Lynch pour y voir plus clair, grâce à ses 10 clés (indices), que nous nous ferons un plaisir de vous dévoiler juste avant la projection.

Nous vous invitons à venir assouvir votre curiosité et votre soif de mystère, ou simplement à redécouvrir ce chef d’œuvre du 7ème art. 

Mulholland Drive vous plaira ou vous dérangera, mais dans les deux cas, ne vous laissera pas indifférent.

Chef-d’œuvre littéraire de Lewis Carroll, mathématicien à Oxford, l’histoire originale d’Alice fut publiée en 1865, presque un siècle avant le dessin animé.

À l’origine, destiné aux adultes plutôt qu’aux enfants, le roman et sa suite, « de l’autre côté du miroir », foisonnent de « nonsense » anglais, jouent sans cesse avec la logique et comme la plupart des contes, permettent plusieurs lectures, de la plus ingénue à la plus ambiguë.

On peut en effet considérer le Pays des Merveilles comme un monde surréaliste, joyeux et coloré ou à l’inverse, y voir un endroit cauchemardesque dans lequel Alice se retrouve prise au piège, entourée de personnages à la folie inquiétante.

Au bout de 20 années de travail et de réflexion, le dessin animé de Disney est projeté en 1951. Mal accueilli à sa sortie, par le public et par la presse en raison des libertés prises par rapport aux livres, il a acquis depuis les années 60 le statut de classique.

Parmi les quarante chansons composées pour le film, quatorze seront conservées dans la version finale, que vous fredonnerez certainement encore en sortant de la salle.

En 2010 puis en 2016, une version des deux livres a été réalisée par Tim Burton qui, en mélangeant prises de vues réelles et images de synthèse, a donné ainsi réalité à l’intention originelle de Walt Disney.

Alice débute ainsi le cycle « Entre rêve et réalité », ou certains pourront y voir moultes interprétations Freudiennes du rêve analytique, ou autres complexes Œdipiens, D’autres verront tout simplement, un magnifique film d’animation, à l’effet « magique Disney », dans la découverte, pour les plus petits, comme dans la nostalgie, pour les plus grands. Logiquement, nous poursuivrons notre thème le jeudi 16 Mai, dans un onirisme plus psychanalytique et « adulte », avec une retranscription magistrale à l’écran de David Lynch dans son film mythique de 2001 : Mulholland drive.

Un véritable travail d’enquête de la part des spectateurs sera l’assurance d’une projection réussie dans ce film a la fois tellement esthétique et mystérieux.

Amateurs de cinéma et d’énigmes, soyez donc au rendez-vous !

À New York, Luke est photographe. Dans un mouvement de foule, il tombe amoureux d’une femme qui s’appelle Sally : il la suit et constate qu’elle travaille auprès de la MGM dans le service des nouvelles. Tout comme Stagg, qui par ailleurs flirte avec la jeune femme, il veut devenir cameraman et achète à cet effet une vieille caméra d’occasion.

Sally lui indique en cachette qu’il va y avoir des évènements à filmer dans Chinatown. Luke s’y rend, contraint sur le trajet de recueillir, à la suite d’un accident, un petit singe, puis filme la fête ainsi que la guerre des gangs qui s’ensuit tout en échappant aux chinois qui le prennent à partie et veulent le tuer. De retour à la MGM, il semble que Luke n’ait pas mis de pellicule vierge dans la caméra et n’ait donc pas ramené d’images, il est ridiculisé et démissionne de la MGM.

Le Caméraman est un des derniers chefs d’euvre de Buster Keaton avant l’avénement du cinéma parlant.

Cette comédie pleine de poésie est aussi un hommage vibrant aux reporters de guerre qui risquent leur vie pour témoigner de l’actualité.