Marius et Jeannette est un film français de Robert Guédiguian tourné à Marseille dans le quartier de l’Estaque, cher au coeur du réalisateur, avec à l’affiche « la bande à Guédiguian » : Ariane Ascaride (Jeannette), Gérard Meylan (Marius), Jean Pierre Daroussin et Jacques Boudet .

La bande à Guédiguian, c’est toute une famille de comédiens qui gravite autour du réalisateur depuis le début et se retrouve d’un film à l’autre.

Sorti en 1997, Marius et Jeannette est selon Guédiguian lui même, un conte de l’Estaque « parce que la vie n’est pas comme ça. C’est une proposition, une envie de lumière, d’air frais, de bonheur malgré tout possible. »

Il a été nommé 6 fois aux Césars (dont meilleur film et meilleur réalisateur) et Ariane Ascaride y a été récompensée dans la catégorie meilleure actrice pour son interprétation de Jeannette. C’est le premier vrai succès commercial du réalisateur.

« Robert Guédiguian filme les pauvres, les gens d’en bas. Il les filme dans la lumière de Marseille, dans les senteurs du midi. Sans rhétorique. Il invente pour eux, sans les trahir, un bonheur simple. Un bonheur qui pousse ses racines dans le réel, qui se nourrit de tendresse et d’attention, et qu’il offre en partage à un large public. » Jean Pierre Jeancolas, Positif.

Cinema paradiso est un film italien tourné en Sicile dont la musique est signée Ennio et Andrea Moricone .

Sorti en 1988, la version initiale durait 2h50 et a été raccourcie à 2h00 pour la distribution internationale.

Le film a un palmarès impressionnant avec 18 récompenses dont le grand prix du jury à Cannes en 1989, un golden globe et un oscar en 1990.

Giuseppe Tornatore a voulu faire de ce film un hommage aux dernières petites salles de cinéma dont la disparition se faisait déjà sentir à la fin des années 80 : « Outre la mélancolie, il y a de l’humour dans ce film, et la présence écrasante, rassurante de Philippe Noiret. C’est vivant, aéré et de cette tristesse dont on est content de subir le charme : le délicieux masochisme du romantisme. » Gilbert Salachas, Télérama.

Voici un road movie/comédie très réconfortant. La très belle histoire d’un paysan Algérien qui rêve d’emmener sa vache « Jacqueline » au Salon de l’Agriculture de Paris. Le film nous propulse à travers le voyage inattendu et extraordinaire de Fatah et de sa vache dans la France d’aujourd’hui. Une belle histoire de solidarité, de partage, d’amitié et d’amour, portée par un acteur algérien émouvant : Fatsah Bouyahmed.

Fatah, petit paysan Algérien n’a d’yeux que pour sa vache Jacqueline, qu’il rêve d’emmener à Paris, au salon de l’Agriculture. Lorsqu’il reçoit la précieuse invitation devant tout son village ébahi, lui qui n’a jamais quitté sa campagne, prend le bateau direction Marseille pour traverser toute la France à pied, direction Porte de Versailles.

L’occasion pour Fatah et Jacqueline d’aller de rencontres en surprises et de vivre une aventure humaine faite de grands moments d’entraide et de fous rires. Un voyage inattendu et plein de tendresse dans la France d’aujourd’hui.

Un film extrêmement novateur pour son époque, mêlant des images animées à des images réelles. Un acteur en chair et en os donne la réplique à … un lapin de cartoon ! Déjanté ! Sur fond d’enquête policière, un suspens bourré d’humour ! Roger Rabbit est au trente-sixième dessous. Autrefois sacré star du cinéma d’animation, le lapin blanc est fortement préoccupé pendant les tournages depuis qu’il soupçonne sa femme, la sublime Jessica Rabbit, de le tromper. Le studio qui emploie Roger décide d’engager un privé, Eddie Valliant, pour découvrir ce qui se cache derrière cette histoire bien plus complexe qu’il n’y parait !

Aux États-Unis, douze hommes forment le jury d’un procès criminel. Ils doivent statuer à l’unanimité sur le sort d’un jeune homme, accusé de parricide. S’il est déclaré coupable, la chaise électrique sera la sentence. S’il est déclaré innocent, il sera libre.

Lors de sa première sortie, Douze Hommes en colère a été salué par la critique. AH Weiler du New York Times a écrit « Cela crée un drame tendu, absorbant et convaincant qui va bien au-delà des limites étroites de la salle de son jury », ajoutant que son observation des douze hommes était que « leurs drames sont suffisamment puissants et provocateurs pour garder un spectateur fasciné »4. Variety l’a qualifié de « drame absorbant » avec une action qui était « peut-être la meilleure vue récemment dans un seul film »5, Philip K. Scheuer du Los Angeles Times l’a qualifié de « tour de force dans la réalisation de films »6. Le Monthly Film Bulletin le considérait comme « un drame convaincant et remarquablement bien géré »7 et John McCarten du New Yorker l’a appelé « un ajout assez substantiel au paysage du celluloïde »8.

Néanmoins, le film est considéré comme une déception au box-office américain9,10, mais a mieux marché au niveau international2. L’avènement des productions couleur et en écran large peut avoir contribué à ses performances décevantes au box-office9. Ce n’est que lors de sa première diffusion à la télévision que le film a finalement trouvé son public11.

Peu de temps avant la Première Guerre mondiale, au collège de Saint-Agil, des choses étranges se passent la nuit. Beaume (Serge Grave), Sorgue (Jean Claudio) et Macroy (Marcel Mouloudji), trois élèves du collège de Saint-Agil, ont créé une association secrète, Les Chiches Capons, dans le but de préparer un tout aussi secret projet de départ pour l’Amérique. Un soir, dans la salle de sciences naturelles où ils tiennent leurs réunions, Sorgue voit un homme sortir d’un mur. À la suite d’une visite chez le directeur (Aimé Clariond) à propos d’un chahut, Sorgue disparaît. Puis c’est au tour de Macroy. L’établissement est en émoi. Le directeur envisage de renvoyer Beaume, le dernier membre du trio encore présent, après la fête du collège. Lors de cette fête, M. Lemel (Michel Simon), le professeur de dessin alcoolique, meurt, victime d’une chute durant une panne de courant qui plonge l’établissement dans le noir. Tout le monde croit à un accident. Beaume se cache pour enquêter, laissant ainsi croire qu’il a disparu à son tour ; avec l’aide du professeur d’anglais, M. Walter (Erich von Stroheim), il parvient à découvrir la vérité : le collège abrite un trafic de fausse monnaie. Lemel, qui réalisait les faux et qui collectionnait des toiles de valeur, a été tué par un de ses complices (le directeur), qui craignait qu’il ne révélât tout sous l’emprise de l’alcool. Finalement Sorgue est libéré par ses camarades et le directeur est démasqué : il est le chef des trafiquants et avait enlevé Sorgue car celui-ci a vu un de ses complices utiliser un passage secret ; Macroy est ramené par les gendarmes, ayant été découvert en tant que passager clandestin pour l’Amérique. M. Walter est admis par les trois amis comme membre de leur société secrète.

« Respectueux du livre de Pierre Véry, le film de Christian-Jaque dévoile une intrigue vécue à travers des yeux d’enfants, via le prisme de leur innocence. C’est justement en cela que réside le véritable enjeu du film. Celui d’une invitation au voyage dans l’univers de l’enfance. Avec son cortège de peurs, de doutes, de larmes, de rires, d’imagination débridée et de courage inconscient. Ces enfants, incarnés par de jeunes vedettes incroyablement à l’aise et étonnants de spontanéité, sont filmés au plus près par Christian-Jaque, captant au gré des couloirs et du déroulement de l’histoire chacune de leurs émotions, de leurs inquiétudes. » — Livret accompagnant le DVD de Pathé Classique.

Au sud du Texas, Pike Bishop et ses hommes s’apprêtent à attaquer les bureaux de la compagnie de chemin de fer. Mais Duke Thornton et ses chasseurs de primes les attendent au tournant. Un bain de sang se prépare. Et du sang, il y en a, plein. Peckinpah n’a pas lésiné sur l’hémoglobine, la violence ou les cartouches (90 000 utilisées pour le tournage!). Le réalisateur aurait tiré à balles réelles plusieurs fois pendant le tournage, dont certaines scènes mythiques ont parfois été improvisées. Grandiose , dur, crépusculaire, Péckinpah déboulonne le mythe et replonge le western dans la poussière, la fumée et le sang… Le genre est-il mort ? Moribond peut-être… mais il retrouvera de la vilaté plus tard, avec Danse avec les loups ou Impitoyable.

Répliques cultes, musique culte, acteurs cultes, Il était une fois dans l’ouest est le film de tous les superlatifs. Son générique de 14 minutes est par exemple le plus long du cinéma. Sorti en 1969, le film est un immense succès en Europe, et en particulier en France où il a été vu par près de 15 millions de spectateurs. C’est le troisième plus grand succès de l’histoire du cinéma en France, derrière Titanic et La Grande Vadrouille. Sergio Leone est considéré comme le maître du western spaghetti. Ces films, souvent tournés en Europe par des réalisateurs italiens, revisitent le mythe américain et portent un nouveau regard sur l’Ouest, moins manichéen, plus sombre et violent, beaucoup plus proche de la réalité que les films avec John Wayne par exemple… Il était une fois a été tourné à Monument Valley (comme La Chevauchée Fantastique) mais aussi en Andalousie. Après une première trilogie terminée par Le Bon, la Brute et le Truand, Leone ne voulait plus réaliser de western et avait commencé à préparer aux Etats-Unis le tournage de Il était une fois en Amérique. C’est alors que lui vient l’idée de la trilogie des Il était une fois…. Le film multiplie les savants cadrages qui restent dans l’inconscient collectif comme indissociable des duels au 6 coups. Contre-plongée, plans serrés, caméra placée sous un angle insolite allongeant les silhouettes ou remplissant l’écran d’yeux présentés en très gros plans. Les 11 premières minutes, sans paroles ni musique sont une leçon de cinéma. Sa façon de filmer a influencé une génération de réalisateurs et d’auteurs de bande dessinée. Charles Bronson, sollicité depuis longtemps par Sergio Leone, accepta enfin d’interpréter Harmonica, énigmatique mexicain. Un de nous : Il joue de l’harmonica, mais il joue aussi de la gâchette. Sergio Leone tenait aussi absolument à engager Henry Fonda, dans un contre-emploi complet de tous ses rôles précédents d’homme droit, honnête et bon. Sa composition de brute sanguinaire et insensible explique peut-être en partie l’échec commercial du film aux Etats-Unis. A notre grand regret, la seule des trois vedettes de son précédent film, Le Bon, La Brute et le Truand, à avoir refusé de jouer l’un des trois tueurs de la scène d’ouverture est Clint Eastwood, ne voulant pas mourir dès le début du film et soucieux de conserver une notoriété qu’il devait pourtant à Sergio Leone. La galerie de portraits présentée dans ce film est saisissante. Les personnages ont de vraies gueules de cinéma, et Claudia Cardinale est époustouflante dans son rôle de veuve convoitée. Indissociable du film, la musique d’Ennio Morricone en est un des éléments essentiels. Composée avant le tournage, elle était diffusée à plein volume sur le plateau et a certainement influencé la chorégraphie des duels. La musique et les images se nourrissent l’une et l’autre pour obtenir le ballet de mort voulu par Sergio Leone. Chacun des personnages principaux est annoncé par un thème musical dont le plus célèbre se résume à quatre notes d’un harmonica désaccordé… Cette partition légendaire a obtenu autant de succès que le film, classée dans les hit-parades français pendant plus de trois ans.

Jurassic Park sort il y a 25 ans, tiré du livre de Michael Crichton que tout Hollywood s’arrache avant que Steven Spielberg remporte la mise. C’est un logo et des scènes de dinosaures profitant des dernières avancées en matière d’effets numériques et mécaniques mis au service de la mise en scène et non l’inverse. C’est un rappel que face à la science, l’homme doit agir avec conscience, C’est du merchandising qui apparait même distinctement durant le film. C’est un casting hétéroclite autour du revenant Richard Attenborough qui revient au cinéma pour la première fois depuis quinze ans. C’est le premier volet d’une saga dont le cinquième volet, Jurassic World 2, sortira en juin prochain, avec le retour aux affaires de l’acteur Jeff Goldlbum C’est une version 3D 20 ans après sa sortie initiale. C’est enfin un retour à Gray au Cinémavia ce jeudi 18 janvier 2018. Jurassic Park, de Steven Spielberg d’après l’oeuvre de Michael Crichton, sorti le 20 octobre 1993 avec Sam Neill, Jeff Goldblum, Laura Dern, Sir Richard Attenborough. Produit par Kathleen Kennedy, scénarisé par Michael Crichton et David Koepp sur une musique de John Williams. Budget 63 millions $, Budget communication 65 millions $.