Cette année encore, CinEclate accompagne les projets des écoles et collèges du secteur en leur offrant son soutien et en leur laissant une place de choix dans la programmation des CinEclectiques.

Cette année, les élèves de CM1 et CM2 de l’école Moïse Lévy présenteront un clip vidéo de la chanson « Y’a plus de saisons » de Gauvain Sers réalisé avec Arsim Imeri, membre des 2 Scènes de Besançon.

Les 4ème et 3ème du collège Delaunay ne seront pas en reste, puisqu’eux viendront présenter 3 courts-métrages réalisés avec Gautier Paille, réalisateur et ingénieur du son professionnel, qui a déjà encadré plusieurs projets éducatifs. (voir-ci-contre).
Vous pourrez découvrir l’inventivité et la qualité du travail de nos acteurs et réalisateurs en herbe.
De très beaux moments en perspective !

Borderline, Antoine Bonzon et Benoit Bizard (2020), 52 min
Magnifique immersion musicale et poétique en territoires palestiniens, Borderline dévoile le quotidien de musiciennes et musiciens pratiquant rap, punk-rock, musique classique ou traditionnelle. Tous expriment par leur musique un besoin inaliénable de liberté.

Quiproquo, Cyril Jourdan (2021), 8 min
C’est décidé, c’est aujourd’hui ! Il va saisir l’occasion de leur partie de Scrabble hebdomadaire pour lui déclarer ses sentiments… en posant sur le plateau de jeu les mots qu’il n’arrive pas à dire. La musique des mots touchera-t-elle son cœur ?

AOC, Samy Sidali (2021), 18 min
Poussés par une administration pleine de bonnes intentions, Latefa et ses deux enfants, Walid et Ptissam, francisent leurs prénoms en même temps qu’ils accèdent à la nationalité française. Ils affrontent cette épreuve singulière avec humour et légèreté, juste avant la rentrée des classes.

Lorraine ne sait pas chanter, Anna Marmiesse (2016), 22 min
Lorraine vit dans une comédie musicale. Elle est amoureuse. Son problème ? Elle ne sait pas chanter…

En présence de Samy Sidali et de Simon Pasquier du le Collectif Service Merci, qui échangeront avec le public après la projection

Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur iconique Freddie Mercury, qui a brisé les stéréotypes d’époque et révolutionné la musique rock et pop. On suit le succès météorique de Freddie dont les excès qui risquaient la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était déjà frappé par la maladie.


Passionnant et envoûtant, ce film est une véritable montagne russe d’émotions, des hauts et des bas d’un talent
hors normes avec Rami Malek, mémorable dans le rôle de Freddie Mercury (récompensé par l’Oscar du meilleur acteur en 2019). À ne rater sous aucun prétexte !

Buena Vista Social Club est un voyage dans la musique cubaine, dans les pas du compositeur fétiche de Wim Wenders, Ry Cooder. Il enregistre un album d’Ibrahim Ferrer et on y croise aussi tous ceux qui ont participé, quelques années plus tôt, à l’album Buena Vista Soial Club. Ce film est un hommage à la musique, aux voix et à des artistes aussi humbles que talentueux qui se révèlent au monde sur le tard.
Le phénomène Buena Vista Social Club continue de sillonner le monde, 25 ans après, en salle (et sur scène jusqu’en 2015), offrant la liberté de créer en toute circonstances et à tout moment de la vie. Un film tout public, dont on ressort avec des hymnes plein la tête et un sourire indécrochable.

Inspirée par la vie de Céline Dion, Valérie Lemercier réalise et joue un film très personnel.
La réalisatrice s’attache à la vie de l’artiste, dernière née d’une famille de quatorze enfants, repérée par un producteur qui va l’épouser et qui veut faire d’elle une star.
La machine de l’industrie musicale est en marche. Les apparences successives de Céline Dion et la vie devenue une course aux concerts sont appréhendés par Valérie Lemercier dans un film attachant à la mise en scène maîtrisée.

Ada, mère d’une fillette de neuf ans, s’apprête à partager la vie d’un inconnu, au fin fond du bush néo-zélandais. Son nouveau mari accepte de transporter toutes ses possessions, à l’exception de la plus précieuse : un piano, qui échoue chez un voisin illettré. Ne pouvant se résigner à cette perte, elle accepte le marché que lui propose ce dernier : regagner le piano, touche par touche en se soumettant à ses fantaisies…

Palme d’or à Cannes en 1993 et trois fois oscarisé, La Leçon de Piano raconte l’évolution intime d’une jeune femme muette, dans un environnement hostile, qu’il s’agisse de la nature ou des hommes qui l’entourent. Dans cette troublante variation sur le triangle amoureux, l’instrument, et la musique qui lui donne vie, jouent un rôle majeur et complexe : symbole de la colonisation, métaphore de la mort, objet de désir, moyen pour Ada d’exprimer ses sentiments, voire extension physique de son corps…

Ciné-Déj à 10h !

20ème film d’animation des studios Disney et dernier long-métrage initié par Walt Disney avant son décès en 1966.


Paris, 1910. L’histoire met en scène Mme de Bonnefamille, millionnaire excentrique, qui vit seule entourée de ses chats adorés : Duchesse et ses trois petits, Marie, Berlioz et Toulouse. Un jour, elle convie son notaire pour léguer toute sa fortune à ses compagnons à quatre pattes. Cependant, une clause du testament stipule qu’à la mort des chats, ses biens iront à son majordome, Edgar. Ce dernier, entendant la nouvelle, décide d’éliminer ces héritiers. Mais rien ne va se passer comme prévu…

L’ambiance jazzy du film, ses personnages farfelus, son graphisme en font un petit bijou à (re)découvrir en famille !

Ciné-Déj à 10 h !

Andrew, 19 ans, rêve de devenir le meilleur batteur de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan. Dans le but d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence.


Révélé par la série carcérale Oz, J.K. Simmons (qui joua aussi le J.J.Jameson des Spiderman de Sam Raimi) remporta l’oscar du meilleur second rôle pour sa prestation. Charismatique, exigeant, machiavélique et tyrannique, Fletcher poussera le jeune Andrew dans ses derniers retranchements dans ce film, grand prix du public aux festivals de Sundance et de Deauville, dont le tempo s’accélère et nous embarque, nous bouscule et nous laisse pantelant.es. Du grand Chazelle, à ne pas rater.

 

Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Ils tombent follement amoureux l’un de l’autre. Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d’elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus mal son propre déclin…


De l’amour, du drame et beaucoup de musique, le tout sublimé par une alchimie sincère entre l’acteur de Very Bad Trip et la star aux 130 millions d’albums vendus.
Salué à la fois par le public et les critiques, le film et sa bande originale récoltent pas moins de 225 nominations et remportent plus d’une soixantaine de prix. De belles émotions en perspective !

À la fin de l’été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle. La ville est désertée, le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d’équinoxe surviennent. Âgée, fragile et coquette, Louise ne devrait pas survivre à l’hiver. Mais elle n’a pas peur. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l’occasion pour s’inviter dans l’aventure.


Au-delà du récit très touchant d’une vieille dame flottant entre passé et présent, l’émotion du film émane des magnifiques tableaux de Jean François Laguionie. Le trait du pinceau, le grain du papier, les couleurs pastel, la plage, le sable, la nature, le rythme calme, tout confère ici à créer une atmosphère onirique. La musique de notre invité, Pascal Le Pennec, accompagne à merveille les images de Laguionie. Et c’est très beau.

En présence de Pascal Le Pennec !