En 1968, l’usine Ford de Dagenham, en Angleterre, est la plus grande d’Europe, avec plus de 50 000 ouvriers… dont 183 femmes, employées à assembler le revêtement des sièges . L’une d’elles, Rita O’Grady découvre que, les hommes sont mieux payés que les femmes. Débute alors un combat pour obtenir l’égalité de salaire.
Si Rita en est la figure de proue, le mouvement prend de l’ampleur et montre une lutte collective pour plus de justice et d’égalité, dans un monde d’hommes que ces ouvrières vont bousculer. C’est drôle, juste, émouvant et c’est de plus inspiré d’une histoire vraie. A ne pas rater !
Et de l’herbe, et des fleurs et de l’eau (34 min)
Réalisé par Clément Schneider et Joseph Minster, Pendant le confinement de mars 2020, exclusivement par le biais de la visioconférence ! Un vrai coup de cœur dans l’équipe de l’APARR.
Finale (26 min)
Dernier court métrage de Stéphan Castang, (dont nous avions découvert le travail avec Panthéon Discount). On retrouve avec plaisir le même univers de Stéphan avec ses acteurs fétiches. Le film en lui-même est un acte de résistance par son sujet et son format.
Tant que les murs tiennent (52 min)
Réalisé par Marc Perroud, s’intéresse à l’usine de soie de La Rhodiacéta à Besançon, en revenant à la fois sur les expériences artistiques menées par le groupe Medvedkine et au lieu d’aujourd’hui avec différents artistes et particulièrement des graffeurs qui ont envahi cet endroit voué à la démolition.
Dans la campagne anglaise, des poules pondeuses vivent sous la coupe d’un couple de terrifiants fermiers, les Tweedy.
Elles sont surveillées nuit et jour par deux dangereux chiens. La révolte gronde chez les volatiles, menée par Ginger, une poule rebelle. Mais tout espoir de s’échapper de l’enclos semble bel et bien voué à l’échec. Bientôt, Madame Tweedy projette d’exterminer tout le poulailler pour transformer Ginger et ses amies en tourtes à la volaille.
L’arrivée inopinée du « coq-boy libre et solitaire » Rocky est l’occasion de mettre au point un nouveau plan d’évasion…
Une aventure délirante à (re)découvrir en famille !
Dans une cité des quartiers nord de Marseille, le curé ne peut que constater que la situation se dégrade. Alors qu’autrefois tous les habitants étaient solidaires face au chômage et à la misère, deux clans ont fini par se dresser l’un contre l’autre, de part et d’autre d’une frontière invisible, sur fond de délinquance, de drogue et de racisme intercommunautaire. Les mères du quartier, avec l’aide du curé, vont reprendre en main leur cité et y ramener l’art du vivre ensemble.
Robert Guédiguian nous livre ici un conte qui nous montre que « s’il n’y a pas de possibilités alternatives globales, il y en a à l’échelle microscopique par ci par là. On ne peut pas faire que du cinéma de la critique, il faut aussi faire du cinéma de proposition. »
En France occupée, dans une gare de province, le chef de gare et son adjoint organisent la résistance : aide à des fugitifs passage de courriers, tracts, renseignements vers Londres, sabotage.
Des otages sont arrêtés, fusillés par l’occupant.
Les actions s’intensifient après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, l’organisation « Résistance fer » veut stopper le convoi de douze trains allemands « Apfelkern » envoyé vers le front de Normandie vers Caen et Avranches.
Véritable film de propagande, « la bataille du rail » a été pris pour un documentaire. René Clément a écrit plusieurs versions du projet établi à partir de courts métrages. En août 1945 il donne à son film le titre définitif et il élargit le thème à l’ensemble des acteurs de la Résistance : de la classe ouvrière aux décideurs de la toute jeune SNCF.
Film remarquable sans trucage numérique. Grand film sur la Résistance : Espérer. Résister. Ensemble
« Je voulais raconter ce que cela représente d’être une femme aujourd’hui en Turquie.»
Deniz Gamze Ergüven nous raconte donc l’histoire de 5 sœurs dans un village turc au bord de la mer noire, 5 sœurs qui déclenchent un scandale en jouant avec des garçons en rentrant de l’école.
Le piège du patriarcat va brutalement se refermer sur elles, la maison se transformant en prison, de cours de pratiques ménagères en mariages forcés. Les sœurs, habitées par une même soif de liberté, vont, chacune à leur façon, détourner les limites qu’on leur impose.
Un regard malheureusement lucide sur la place des femmes dans la société turque actuelle, mais aussi un hymne à la liberté, à la résistance, à l’espoir.
Depuis des années maintenant, l’humanité lutte contre les Kaiju, monstres extraterrestres surgis des flots. Pour s’opposer à eux, les Jaergers, des robots géants nécessitant deux pilotes liés par une passerelle neuronale. La défaite semble cependant inéluctable, et le sort de la planète pourrait se trouver entre les mains d’un couple improbable : un ancien pilote désespéré et une jeune novice ayant tout à prouver.
Reprenant à son compte des thèmes récurrents dans les animés et mangas japonais, de Godzilla à Goldorak, Guillermo del Toro réussit le pari de nous faire vivre au plus près l’anxiété et les doutes des pilotes, trembler pour l’humanité et vibrer lors des batailles grandioses entre monstres marins et titans d’acier. Pour résister face aux Kaiju, les humains doivent lutter ensemble pour espérer la victoire. Du grand spectacle !
Ashitaka, un jeune guerrier japonais, affronte un sanglier géant et furieux qui attaque son village. Il tue la bête, mais se retrouve atteint par un mal mystérieux qui lui gangrène le bras. Sur le conseil des sages, il part à la recherche de ce qui a transformé l’animal en démon.
Au cours de son périple, il rencontre San, aussi appelée « Princesse Mononoké », une jeune fille sauvage qui vit avec les loups.
Ashitaka apprend que les humains sont à l’origine de tous ces maux, car ils détruisent la forêt, qu’ils exploitent pour alimenter leurs forges.
Une fresque épique magistralement animée. Hayao Miyazaki a l’art de mêler références historiques, légendes ancestrales, récit d’initiation et message écologique.
San Francisco, Miles Bennell médecin, est interné dans un hôpital psychiatrique. Son récit est glaçant. De la petite ville d’où il vient, se multiplient d’étranges cas de psychose, les habitants ne reconnaissent pas leurs proches.
Miles et son amie Becky sont appelés chez un couple pour constater qu’une forme prend naissance dans leur cave. Une étrange vérité va se révéler à eux.
Le scénario est tiré d’un roman de Jack Finney (1955).
On a vu dans ce film des années 50 (guerre froide et maccarthysme) la peur du danger des emprises totalitaires qui embrigadent les humains malgré eux.
Mais aussi, une dimension pré-écologique signifiant l’éveil des consciences.
De l’intime au politique, une plongée dans les luttes féministes des années 1970. Pour que l’on continue d’écrire notre histoire.
Anna Salzberg interroge sa mère sur son passé féministe, et pourquoi elle a fait un enfant toute seule. Elle ne lui répond pas, alors elle trouve des réponses ailleurs, dans des archives, auprès d’un chœur de femmes et dans des gestes de cinéma qu’elle fait. Elle veut percer le mystère de sa mère, elle découvre le mouvement des femmes des années 1970, un cinéma militant féministe, et la femme cinéaste qu’elle est, change. Ainsi, le mode de fabrication de son film rejoint celui des militantes qu’elle rencontre et témoigne de la transmission d’une mémoire des luttes féministes par la pratique cinématographique collective.
En présence d’Anna Salzberg