Anna Salzberg est cinéaste. Elle fait des films-essais, parfois courts et plastiques, parfois longs et documentaires. Elle aime mélanger les genres et travailler le support de la pellicule super 8 et 16 mm. Elle fait également de la création sonore et de la radio.
Anna a étudié les sciences sociales et les sciences politiques. Elle est filmeuse, preneuse de son et monteuse son. Elle a aussi réalisé des documentaires sonores pour ARTE Radio. Elle est membre des laboratoires artisanaux l’Etna et l’Abominable, où elle travaille les supports argentiques du super 8 et du 16 mm. Elle fait partie des Scotcheuses (collectif de cinéma qui fabrique des films en super 8 sur des lieux de lutte, comme à la zad de Notre-Dame-des-Landes et à Bure), et de différents collectifs féministes (la Poudrière, les Bombes atomiques). Son premier film, Malaises, co-réalisé avec Eléonore Merlin, s’intéresse aux féminismes musulmans en Malaisie. Puis elle réalise une série documentaire radiophonique, La sage-femme, sur une sage-femme en milieu rural, en Picardie (ARTE Radio). Son précédent film, On ira à Neuilly inch’allah, co-réalisé avec Mehdi Ahoudig, a obtenu une mention spéciale au Festival Traces de vie (Clermont-Ferrand), la mention Graine de Doc au Festival Doc en courts (Lyon) et a été diffusé dans de nombreux festivals internationaux. Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune est son premier long-métrage documentaire. Anna écrit un livre pour prolonger son film, dessine une bédé sur les conflits dans les collectifs avec son amie Delphine, mène des ateliers de cinéma avec des personnes âgées habitantes d’Ehpad, des prisonniers, des lycéen.ne.s, des enfants, et filme parfois des documentaires pour la télévision.