Dans une cité des quartiers nord de Marseille, le curé ne peut que constater que la situation se dégrade. Alors qu’autrefois tous les habitants étaient solidaires face au chômage et à la misère, deux clans ont fini par se dresser l’un contre l’autre, de part et d’autre d’une frontière invisible, sur fond de délinquance, de drogue et de racisme intercommunautaire. Les mères du quartier, avec l’aide du curé, vont reprendre en main leur cité et y ramener l’art du vivre ensemble.
Robert Guédiguian nous livre ici un conte qui nous montre que « s’il n’y a pas de possibilités alternatives globales, il y en a à l’échelle microscopique par ci par là. On ne peut pas faire que du cinéma de la critique, il faut aussi faire du cinéma de proposition. »